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Les phases d'Ithil

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Freyr
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Freyr


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MessageSujet: Les phases d'Ithil Les phases d'Ithil EmptyVen 17 Juil - 10:30

Une orientale chez Beren
769fac12.jpg
-Mon seigneur !

-Qu’il y a-t-il ?

-Vous m’aviez chargé d’observer les gens dans la rue afin de voir s’il n’y avait pas des gestes suspects. Notamment autour de ceux qui appartiennent à la faction de Sauron.

-Est donc ? Il y a du nouveau ?

-Et bien, c’est étrange mais on dirait qu’ils recrutent sur la grande place ?

-Aux yeux de tous ? Cela ne leur ressemble pas. Hum … très bien prépares une troupe de soldats, je vais me rendre sur place pour voir de quoi il en retourne.


Se levant de son fauteuil, il rangeait ce dernier sous la table. Sur la table on pouvait y trouver de nombreux documents, certains étaient des rapports d’éclaireurs alors que d’autres étaient des papiers en rapport avec les projets d’agriculture et de construction.
Quittant le palais rapidement avec quelques gardes. Le jeune prince avançait sans armure, mais il avait tout de même embarqué son épée avec lui. Gram à la ceinture, elle n’était pas seulement un outil de meurtre, elle était aussi un symbole de justice et de rassemblement pour les orientaux.

Marchant non plus dans la boue à la sortie du palais mais sur des pavés en pierre. Praag avait bien évolué depuis le temps. Elle était devenue une cité digne de recevoir les nobles elfes et où il y faisait bon de vivre. Rapidement les passants remarquaient la présence de Freyr et de sa troupe. Nul passant n'avait peur et au contraire tous saluaient le jeune homme d’un simple geste de la tête, geste auquel il répondait par un signe de la main.
En une poignée de minute, le prince oriental avait atteint la place du marché sur laquelle se tenait un stand de recrutement. Les sbires de Sauron auraient pu choisir n’importe quelle place du marché dans toute la ville, mais il avait fallu que cela soit celle qui se trouvait au plus proche du palais.
En plus d’être d’une audace sans pareil, les recruteurs ne se comptaient qu’au nombre de deux. Pour Freyr il n’y avait plus aucun doute possible, ce duo n’avait rien à voir avec Sauron ou l’ancienne faction de son père. Mais alors qui était-il ? Avec des ordres courts bien que clairs, Freyr ordonnait à ses hommes de se placer un peu partout sur la place et de le laisser aller seul à la rencontre du duo plus qu’étrange.

-Brave gens, qui est intéressé par quelques pièces d’or ? Nous recrutons guerriers expérimentés comme novices pour notre entreprise. La paye et bonne et le gîte et le couvert sont compris. Ne soyez pas timide et venez avec nous !

-Salutation à vous messieurs.

-Ah enfin quelqu’un que cela intéresse. Dîtes-moi mon brave êtes-vous un combattant ? Oh mais je vois que vous avez une épée là …


Le regard du recruteur se figea un instant sur l’épée avant qu’il ne reprenne son discours.

-Mais c’est même une très belle arme que vous avez là. Je dois dire que je n’en avais jamais vu de telle. Vous devez être un grand guerrier. Mais où sont donc mes bonnes manières, je suis Elnor un rodeur au service de Beren. Avec mon compagnon nous parcourons les divers royaumes susceptibles de fournir des hommes en petit nombre pour une entreprise spécifique.

-Enchanté, je suis Freyr, mais dîtes-moi pourriez-vous m’en dire plus sur cette quête, car il s’agit bien là d’une quête non ?

-Freyr, le prince oriental ? C’est un honneur je ne pensais que vous viendriez en personne ici. Et oui c’est bien une quête. En vérité Beren nous a demandé d’aller chercher de l’aide auprès des royaumes alliés ou du moins amicaux afin d’enquêter sur des mouvements suspects dans la forêt de Nan Elmoth. On suspect un rapport avec Minas Estolad mais rien n’est sûr.

-Je vois, cela m’embête quelque peu. Je dois dire que j’aimerais grandement participer à votre entreprise. Néanmoins, je dois déjà me rendre en un autre lieu. Aussi peut-être pourrais-je envoyer quelqu’un d’autres ? Ce fort regrettable j’avoue que j’aurais bien voulu rencontrer Beren en personne, mais cela devra attendre une autre fois. Je vais dépêcher une personne de confiance pour aller avec vous.

-Je vous remercie pour votre concours à notre quête. Je veillerais à ce que Beren personne soit au courant de vos actes.


Après l’obtention d’informations supplémentaires, Freyr saluait le duo et regagnait son palais, ne manquant pas au passage de ramener ses hommes avec lui.

Une fois de retour au palais, Freyr convoquait son amante, Eva Bor, afin de lui confier une mission particulière.

Dans l’ancien et antique palais elfique, le Prince s’installait en douceur dans ce qui fut une salle de banquet autrefois et aujourd’hui une salle de réunion. Là sur un fauteuil d’une rare qualité chez les orientaux, le prince attendait son amante qu’il avait fait convoquer.
Par rapport à cette dernière, le jeune oriental n’éprouvait pas ce que l’on pouvait appeler un vrai amour. Cela avait été surtout plus dû à des circonstances exceptionnelles. Mais on ne pouvait pas dire non plus qu’il était indifférent vis-à-vis d’elle. Par sens des responsabilités il l’avait invité à venir séjourner dans le palis. Cette invitation ne se justifiait pas non plus uniquement sur la base qu’elle était son amante, mais aussi sur le fait qu’elle appartenait à la principale famille du clan Bor. Un clan qui tout comme celui de Freyr se composait d’Hommes Bruns ou d’Orientaux pour être précis. C’était même à se demander comment Freyr faisait pour être blanc comme nul autre oriental. Il était même plus blanc de peau que dans certaines maisons de l’Ouest. On le traité d’Albinos, mais pour c’était plus une maladie qu’autre chose.

Finalement l’attente ne fut guère longue, car à l’inverse des autres femmes de la haute, Eva ,’accordait que peu d’importance à tout ce qui n’avait rien à voir avec sa tenue de guerrière. Elle préférait largement porter une cotte de maille qu’une robe en soie.
Dans la salle de réunion, alors qu’elle s’approchait pour l’embrasser. Freyr retenait son geste de par sa seule voix.

-Tu peux t’asseoir s’il-te-plait. C’est sérieux là, je ne suis pas ton conjoint pour l’heure, mais ton supérieur.

Gonflant les joues pour montrer son mécontentement, la demoiselle venait à prendre place sur l’une des chaises les plus proches du prince. Rapidement Freyr lui exposait la situation pour ce qui concernait les hommes de Beren.

-Plus tôt dans la journée, j’ai pu croiser des hommes sous les ordres de Beren. Ces derniers semblaient recruter des gens pour une mission toute particulière.

-Quelle mission ?

-Il s’agit d’une mission de reconnaissance dans une forêt non loin de Minas Estolad. A priori le groupe serait réduit, je ne sais pas si c’est pour passer inaperçu ou bine parce que le danger est faible. Quoi qu’il en soit tu t’en doutes je t’ai choisi pour y aller.

-Moi ? Le prince a-t-il mieux à faire que d’aller rencontrer Beren ?

-Tout à fait, le prince à mieux à faire. Il doit se rendre dans le Nord, à Himring plus précisément. Je compte sur toi pour être à la fois prudente et respectueuse. Le groupe ne se composera pas que d’oriental. Ils ont annoncé faire le tour des royaumes libres pour recruter les membres de l’équipe.

-Bon et bien si je n’ai pas le choix, ce sera un plaisir de vous servir.


Après quelques détails notés dans un carnet et le don d’une carte à Eva. Le duo continuait de parler un temps avant le départ.
Le premier à partir fut Freyr. Le Prince partait avec une escorte plus petite que le strict minimum.
Eva s’en alla quelques jours après. Seule sur les routes, elle avait choisi de voyager à pied. La route serait plus longue, mais il serait plus simple pour elle de se faire discrète. Le cheval en moins, quitter la route n’aurait rien de complexe.
Avant son départ elle avait pris soin de signaler son absence à celui à qui elle était redevable. Et bien qu’elle se sentît mal de trahir ainsi Freyr, elle n’avait d’autre choix que de continuer. Car aucun retour en arrière ne serait possible.

La femme voyagea jusqu’au Nord presque sans encombre. Il y avait bien eu une meute de loup qui l’avait traqué sur plusieurs lieux et une petite troupe d’orques. Les orques seulement au nombre de trois n’avaient été en aucun cas une menace pour la guerrière.
Finalement c’est ainsi qu’après plusieurs semaines de voyage, la femme venait d’arriver au lieu fixé par le duo qui avait interpelé Beren.


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Araekin
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MessageSujet: Re: Les phases d'Ithil Les phases d'Ithil EmptyDim 19 Juil - 21:04

Nous avions quitté Tumladen depuis quelques jours maintenant, Turgon avait été fortement réticent à l'idée d'abandonné Maeglin a ma surveillance et surtout de le laisser quitter Gondolin ...
Bien sûr, j'ai su le convaincre, il était mon petit-cousin, l'un de ceux que j'avais instruit moi-même en Valinor, l'un de ceux que j'ai vue joué à des jeux d'enfants avec ses frères et sœurs. Et bien qu'aujourd'hui, il soit roi, il était pour moi toujours cet enfant.

J'avais laissé à Maeglin les devants, préférant avoir une vue d'ensemble et assurant ainsi ses arrières, nous passions après tout sur une zone dangereuse ! Nan Dungortheb ... J'avais déjà vu ses habitants quelques fois mais j'avais n'avoir jamais réellement exploré cette passe de ténèbres. Je n'avais aucune envie de servir de repas a ses habitants arachnéens et je ne souhaitais pas que cela arrive à Maeglin ...

Je le regardais la, galoper devant moi sur sa monture, un magnifique cheval elfique noir de jet ... Nos montures étaient opposées en couleur, la mienne d'un blanc pur, la sienne d'un noir d'obsidienne, mais elles étaient toutes les deux parmi les meilleurs chevaux de Tumladen. Des chevaux rapides, à la forte musculature et arborant de long fanons décoré, de grandes tailles et la sienne avait une crinière longue et battante.
La mienne, arborait une crinière moins impressionnante mais élégamment tressé. Nos deux montures étaient fortement blindé, couvertes d'armure de la meilleur facture, je pouvais l'assurer, car chacune avait été forgé par Maeglin lui-même. peut-être étaient-ce là mes sentiments qui parlaient, mais il était pour moi, le meilleur le tous les forgerons de Gondolin.

Je ne l'avais je crois, jamais vue aussi heureux depuis qu'il avait rejoint Gondolin. Il était heureux de pouvoir parcourir à nouveau le Beleriand et j'étais heureux, moi, de pouvoir le faire avec lui.
Pour ma part, je portais la même tenue que je portais toujours lors de mes voyages. Une longue tenue de tissu bleu-nuit et par-dessus l'armure noire que Maeglin m'avait forgée.
Je pense que je n'ai jamais autant apprécié de porter une armure noire comme la plus profonde des nuits en opposition aux armures blanches-argenté de ceux de ma maison ... Car en ce lieu, la noirceur de ma tenue était un camouflage agréable contre ses habitantes.

Mais car je n'avais aucune confiance dans ce simple camouflage visuelle, j'avais demandé à Maeglin d'user du meilleur des compétences que je lui avais enseigné. Nous usions là, de l'art eldar, de forme de magie ancienne pour nous camoufler.
J'usais de télépathie pour converser avec lui et il en faisait de même avec moi, car nous pouvions ainsi d'éviter de devoir crier l'un sur l'autre pour se faire entendre et ainsi montrer aux habitantes de ce lieu maudit notre présence.

Quant à moi, je murmurais, une vieille chanson que j'avais composé, plus une complainte qu'un vrai chant. Un rappel de l'instant où Morgoth et Ungoliant, drapé de ténèbres, sont venus tuer les deux arbres et comment, vêtus des mêmes ombres, ils se sont échappé aux yeux des Valars. Car j'avais appris, qu'il n'y avait pas meilleur forme de magie que le chant, car, comme les ainur l'ont apprit aux eldar, au commencement, il n'y avait rien à part le son.
Cette chanson, ainsi, rappelant cet exploit macabre, avait pour but de nous draper moi et Maeglin d'ombres et de ténèbres, nous cachant à la vue des araignées.
Je savais que cet artifice magique, n'était qu'une aide provisoire, ces araignées descendaient d'Ungoliant et ce genre de petit tour ne pouvait pas les tromper indéfiniment ... Et je n'avais pas besoin d'être éternellement cacher à leur vue, j'avais besoin de l'être seulement tant que nous étions proche de leur repaire.

Nous galopions là, tels les ombres d'oiseaux volant dans le ciel d'azur, des petites tâches, glissant sur le sol.
Et je regardais Maeglin, le contemplant, ses cheveux ondulant dans le vent et j'étais fier, de pouvoir l'aider dans sa quête et être avec lui, lorsqu'il reviendrait, pour la première fois depuis qu'il l'avait quitté, dans la maison qui fut si longtemps sienne ...
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Azaghâl
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MessageSujet: Re: Les phases d'Ithil Les phases d'Ithil EmptyMar 21 Juil - 14:01

Les portes de Belegost étaient grande ouvertes bien que fortement surveillée, les soldats nains assurant aussi bien la protection que l’organisation des nombreuses caravanes arrivant et partant. Si bien que les deux jeunes rodeurs envoyés par le célèbre Beren n’eurent aucun mal à se faire connaître. Ils ne furent néanmoins pas aussitôt mis en présence des seigneurs de la cité, les gardes de la ville ne sachant pas trop comment réagir face à cet évènement imprévue. Bien qu’ils fussent bien plus âgés que les Humains, ils étaient eux même bien jeune pour des nains.

L’hospitalité légendaire des nains ne fut pas prise en défaut pour autant et les messagers furent installer bien confortablement avec tout ce qu’il fallait de nourriture et de boisson pour se remettre d’un si long chemin.

Azaghâl était absent, toujours occuper à ses pérégrinations. Comme toujours en pareil cas c’était son fils, Uri, qui faisait fonction de régent.

Les deux humains furent introduits dans la salle du trône et l’effet sur leur visage se vit immédiatement. Il n’avait pas été dans l’intention des nains d’impressionner leurs invités néanmoins la salle du trône était la quintessence de l’opulence et de la puissance du peuple qui vivait en ces lieux. L’or et le Vrai Argent scintiller jusque dans les tentures d’apparat alors que chaque centimètre de roche visible était finement ciselé et sculpter en d’innombrable fresque retraçant l’histoire des Naugrims, du réveil du père des Torses Larges jusqu’à maintenant.
L’accueil simple et cordial d’Uri suffit néanmoins à rompre le sortilège et les deux jeunes gens se sentirent immédiatement à l’aise face au nain.

- Bienvenue à Belegost, gens de Beren ! Nos amis sont toujours la bienvenue ici. L’on me dit que vous désirez voir notre souverain mais il est absent. En temps que son fils héritier et régent, je vous promets d’écouter d’une oreille attentive et bienveillante toute requête.

Les deux rôdeurs purent donc parler aussi longtemps qu’ils le voulurent et l’écoute fut aussi attentive qu’on l’avait promis. Le visage d’Uri ne trompait personne sur l’inquiétude qu’il éprouvait à l’idée de savoir des humains en si périlleuse position. L’expédition de sauvetage serait visiblement composée d’un contingent des plus réduits, aussi fallait-il que chacun de ses membres soit doué de grands talents.

- J’entends vos demandes mes amis. Hélas vous n’êtes pas sans savoir que Belegost a perdue nombre de ses vétérans au Dorthonion. La majorité de nos guerriers d’expérience sont occupés à entrainer les jeunes… Nul doute que si le roi avait été ici, il serait venu en personne. Et ne doutez pas non plus que l’envie de venir moi-même me brule autant, mais je ne peux ainsi faillir à la confiance de mon père qui m’a confié la gestion et la protection de notre cité. Mais peut-être ai-je une solution… Que l’on fasse quérir Redwin ! En attendant, buvons une coupe.

Une dizaine de minutes plus tard, un guerrier nain fit son apparition et son apparence elle-même sembla impressionner les rôdeurs. Il était plutôt grand pour un nain et surtout encore plus râblé que ses congénères, ses vêtements simples ne dissimulant pas deux bras noueux sans doute assez puissant pour étrangler à peu près n’importent quoi. Ses cheveux roux rasé sur le côté, lui tombait en une longue natte dans le dos. Sa barbe n’était pas très longue mais taillé pour suivre sa mâchoire carrée. Bien qu’il sourit en voyant les humains, son regard avait quelque chose de dangereux.

- Vous m’avez fait quérir mon prince ! Que puis-je faire pour servir ?
- Bienvenue Redwin. Nos amis ici présent cherche à rassemblée une compagnie des peuples libres pour secourir les leurs encore bloqués à Nan Elmoth. J’ai besoin que tu me trouve un volontaire parmi nos meilleurs combattants pour se joindre à l’expédition. Quelqu’un dont Belegost pourra se passer quelques temps.


Le nain ne sembla guère réfléchir avant de répondre.

- Je suis volontaire mon prince. En tant que commandant de l’armée mon rôle consiste surtout à superviser l’entrainement lorsque nous sommes ici. Hors il n’est nul besoin de supervisé des nains aussi talentueux que ceux qui servent Belegost. J’irais à Nan Elmoth.

Uri sourit, n’ayant visiblement jamais douté de la réponse qui lui serait faite.

- Tu es digne de ton titre de seigneur de la Hache, Redwin. Et une fois encore tu prouves ton dévouement. Alors tu iras à la rencontre du peuple de Beren et tu lui transmettras l’amitié éternelle de Belegost. Équipe-toi bien car la tache risque d’être ardue.

Le guerrier s’inclina et disparu. Lorsqu’il revint, il portait son armure de bataille et ses armes. Un labrys et un pavois fixé dans le dos, un sac de provision jeté sur ses épaules et des haches de lancer autours de la ceinture.

Le trio reprit aussitôt la route. Le voyage fut tranquille et les rôdeurs furent plusieurs fois impressionné de l’endurance du nain qui semblait suivre leur rythme sans broncher. Ils ne parlaient qu’assez peu, Redwin étant le moins bavard de ses comparses. Mais lorsqu’il le faisait, c’était d’un ton cordial bien qu’on pouvait y déceler le fatalisme des vieux combattants.
Enfin, l’orée des bois apparut. Il fallait maintenant retrouver les autres membres de l’expédition… Avant de pénétrer la sombre forêt.
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Ernilist
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MessageSujet: Re: Les phases d'Ithil Les phases d'Ithil EmptyJeu 23 Juil - 2:26

L’activité était toujours aussi intense à Tumunzahar : du plus profond des mines aux places de marchés, en passant par les quartiers résidentiels et militaires, le mouvement faisait vivre la cité. Les foules passaient dans les halls et dans les tunnels, tels des masses, des vers creusant leur chemin dans la roche. Mais les tunnels et les grandes salles existaient déjà depuis longtemps, grouillant de vie, de richesses, et d’habitants. Or malgré ce qui semblait être un quotidien bien rodé, de récents évènements avaient bouleversé le royaume. Le roi, premier nain parmi les nains, était sorti de son palais. Cela faisait déjà plus d’une journée.


Les rumeurs s’étaient emparées de la cité, suscité parfois inquiétude, parfois soulagement, mais dans tous les cas stupeur. La seule chose commune à toutes celles-ci était que le roi avait franchi la grande porte un matin, avec sa garde au complet. Pour certains, les moins imaginatifs, cela voulait dire que le roi voulait se promener, mais d’autres pensaient que c’était le début d’une guerre contre le Mal, et pour ceux qui l’étaient le plus, contre les elfes ou les Hommes.


Mais de nouveaux ragots allaient bientôt remplacer, et surpasser, les précédents. Des hommes étaient venus apporter un message au roi. Celui-ci avait croisé leur chemin alors qu’il se rendaient au Mont Dolmed, pendant que l’averse immobilisait la troupe de nains dans leur camp de fortune. Mais comme à son habitude, il avait d’abord remercié avec force ces deux opportuns, leur demandant de rentrer dans leurs confins. Heureusement pour eux, Azaghâl avait su convaincre son ami de leur accorder du temps, chose qu’il était l’un des seuls à pouvoir faire.

Vous ne manquez pas de courage pour crapahuter jusqu’ici pour un simple mauvais pressentiment. C’est pas un temps à mettre son nez dehors ! Mahal m’en est témoin, ma barbe frise deux fois plus par ce temps ! Quelle idée de vouloir quitter sa montagne, c’est bien une obsession de Torse-large ça ! Bien, je ne vous retiens pas, la route n’est plus très longue, mais ce temps de chien ne pardonne pas.


Ernilist avait griffonné un mot en en sindarin à l’attention du conseil, pour que celui-ci reçoive les deux voyageurs. La vérité est que le roi n’avait pas connaissance de ce qui se passait à l’extérieur, ou du moins pas assez. C’était donc le rôle du conseil de régler ce genre de “broutilles”, du moins jusqu’à maintenant. Ils arrivèrent aux portes quelques heures plus tard. Ils durent passer par de petites entrées latérales, sous la surveillance des gardes, qui les escortèrent jusqu’à la chambre du conseil.


Disant venir de la part de Beren, ces deux jeunes gens souhaitaient l’appui d’un guerrier nain pour leur périple vers Nan Elmoth. Après avoir expliqué leur situation et exposé leur demande, ils ne reparlèrent pas. Commença alors un débat en khuzdul entre tous les conseillers et Gâthlûngôl, qui assistait aux réunions en l’absence du roi. Ce dernier n’était pas le seul représentant de l’armée, car certains officiers occupaient aussi des postes de conseillers, mais même si le défenseur de Nogrod n’avait comme grade que celui de capitaine de la garde royale, il prenait la tête de la défense de toute la cité quand le roi s’absentait, et donc dirigeait ces généraux.


Les échanges, parfois houleux, durèrent quelques heures, durant lesquelles les hommes durent attendre et écouter, ou plutôt entendre, ce que des nains disaient dans une langue qu’ils n’avaient jamais entendue. A la fin, tous sortirent, sauf Gâthlûngôl, qui lisait sur leur visage un ennuie et un agacement qui avaient été longuement alimentés par des gens qui pour le plus vieux avaient dix fois leur âge au moins. Il les invita dans une sorte de petit salon où le khuzd fit apporter nourriture et boissons pour sustenter ses invités. Une fois installés, il commença à attaquer le vif du sujet, dans un sindarin à l’accent prononcé.

Bien, je vais vous résumer ce qui a été dit. Une majorité des vieux nains siégeant à ce conseil estime que cela n’est pas notre problème que celui d’un peuple ne vivant pas sous cette montagne ou celle d'un autre clan nain. Notre roi a, il y a longtemps, décrété qu’il fallait limiter les contacts avec l’extérieur pour protéger le peuple, et beaucoup s’'en tiennent à ça pour refuser."


Mangeant et buvant, il attendit d’'avoir avaler ce qu’il avait dans la bouche avant de continuer, pour être sûr d’être compris par ses interlocuteurs.

De mon côté, j’estime que si le roi vous a autorisé à venir demander de l’aide, c’est qu’il est enclin à vous la fournir, tant que la demande reste raisonnable. Or un seul nain, ou deux, c’'est à mon sens, dans le domaine du raisonnable.


Vidant son assiette et sa chopine, il reprit.

Mais voilà, ce n’est pas le cas de tout le monde, et pour dire vrai, pas de la majorité. Du coup, vous n’aurez pas d’aide. Enfin, pas officiellement."



Se levant, il se dirigea vers la porte, qu’'il ouvrit. Prononçant quelques mots à un garde, ce dernier se hâta de quitter son poste.

Voyez-vous, je suis en charge de la défense de notre grande forteresse, de mon peuple, mais je n’ai pas d’autorité dans les autres domaines, notamment les sorties. Exception faite des patrouilles, et des escortes. De ce fait, je ne peux que vous assigner une escorte qui vous conduira au pied de notre massif d'Ered Luin."


Durant son explication, il prit le temps de se rassoir et de se resservir un coup à boire, qu’il entama joyeusement une fois celle-ci fini. Une fois posée, il voulut reprendre là où il en était, mais quelqu’un toqua à la porte. Entra un nain, en armure de la tête aux pieds, avec une hache d’arme dans la main gauche. S’'inclinant, il restait impassible.

Voici Magruk, lieutenant de patrouille. Un bon khuzd, et un bon guerrier. Actuellement, il est affecté à la défense de la porte, donc il porte son armure, mais il a eu l’occasion d’aller à l’extérieur, pour repérer d’'éventuelles mouvements, ou dangers. Il sait se faire discret, et malgré sa jeunesse, il a une solide expérience derrière lui."

Finissant de nouveau sa choppe, il se releva pour se diriger vers Magruk, puis se retourna vers les deux hommes, encore assis.

Ce sera votre escorte. Il vous guidera jusqu’en Thargelion sans soucis, mais si vous avez besoin d’'aide encore après, il se fera un plaisir de vous accompagner jusqu’à ce que vous estimiez son aide superflu. Vous me comprenez ?"


Souriant pour la première fois, il s’'empressa de donner des instructions à son lieutenant, qui sortit promptement de la salle. Malgré la nuit tombée, les deux hommes voulurent prendre la route, et une petite heure plus tard, une fois approvisionnés, ils étaient prêts à reprendre la route pour annoncer la mauvaise nouvelle à Beren : ils n’avaient pas pu obtenir d’'aide du conseil de Nogrod. Magruk arriva peu de temps après, dans une tenue bien plus légère, en cuir bouilli, avec une cape épaisse d’un brun sombre pour protéger de la poussière, et comme armes, une dague et une hache. Tous les trois partirent en direction des terres des Hommes de Bëor, et ensuite de Nan Elmoth.


Magruk:
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Morgoth
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MessageSujet: Re: Les phases d'Ithil Les phases d'Ithil EmptyJeu 23 Juil - 15:19

Les phases d'Ithil Bd93a610


- Capitaine ! Quelque chose a éteint le feu !

L’homme qui devait tout juste avoir une quinzaine d’années s’était précipité vers la tente de son supérieur, avant de s’y jeter, à genoux, puis secouant tout ce qui s’y trouvait. Un gaillard à la carrure solide et au regard sombre en ressortit, visiblement énervé. L’obscurité s’était abattue sur le campement dont le salut ne reposait maintenant que sur la myriade d’étoiles qui veillaient sur cette région du Beleriand. La lune était discrète dans sa cour d’astres, mais elle se fit suffisamment rassurante pour que le capitaine Amlaith ne sonne pas l’état d’urgence. Après tout, ils n’étaient ni trop loin de Minas Estolad et encore plutôt près des frontières de Doriath, scrupuleusement gardées par la garde de Beleg Cuthalion. Celui qui avait prêté allégeance à Beren se frotta les yeux et eut un petit soupir d’exaspération. Puis, il laissa son regard se perdre quelques instants à l’endroit où du charbon de bois froid fumait à peine. Exactement là où un crépitement s’était pourtant fait entendre pendant plusieurs heures de la nuit.

- Demande aux Elfes de faire le tour de garde avec toi, lança-t-il en regardant le jeune homme accroupit dans l’entrée de sa tente.

Autour d’un point central où dansait un mince filet de fumée, plusieurs tentes avaient été montées par ceux qui avaient généreusement accepté de venir prêter main forte. Il y avait deux Nains en provenance des montagnes de l’est, une femme du Thargelion et même deux Elfes de la cité cachée. Miraculeusement, les hommes avaient réussi à trouver l’aide que Beren avait été frileux de leur donner, vu la situation extrêmement précaire dans laquelle les Hommes de Bëor se trouvaient aujourd’hui. La fortune avait donc été de leur côté et des aventuriers, certains de noble stature, étaient venus à leur rescousse, eux qui pressentaient que quelque chose d’effroyable avait eu lieu dans le boisé terrifiant.

Quand les derniers membres de leur compagnie, les deux Elfes, étaient arrivés, de manière totalement inespérée et imprévue, le capitaine Amlaith qui n’avait avec lui que ses deux hommes, pressentit que le groupe venait d’être complété. La soirée était déjà avancée et il suggéra à tous de monter le campement et de pénétrer la forêt seulement à l’aube. En effet, Nan Elmoth était une forêt dite ensorcelée, aux humeurs meurtrières, qui dévorait vivants les malheureux curieux qui s’y risquaient. On pouvait voir la peur sur le visage des Bëoriens quand on évoquait son nom et surtout quand ils la virent de si près.

Quelques heures plus tôt, alors que les braises étaient encore bien rouges, le leader du groupe, qui connaissait le sindarin, avait donné la parole aux étrangers assis en cercle.

- Bon, on ne sait pas grand-chose de cette forêt et encore moins de toute cette histoire. Il y a eu du mouvement, ça c’est certain, je l’ai vu moi-même. Le truc, c’est que cette forêt n’est plus sensée être habitée.

Il aspira profondément l’air de sa pipe.

- Paraît qu’en plein jour, on n’y voit rien. On sait que quelque part au centre, possiblement un peu vers l’est, il y aurait les restants de la demeure d’un Elfe. On l’appelait l’Elfe Noir et il était connu du roi Thingol. C’était même le roi qui lui donna ce bout de forêt maudit en échange de je ne sais quoi.


Il regarda tout le monde, puis redirigea son regard vers le cœur des flammes.

- Ça va nous prendre un plan si on veut retrouver nos chaumières ou nos…palais. Il n’est pas nécessaire de nettoyer la forêt, seulement de savoir clairement ce qui s’y trame.

Une phalène surgit de nulle part et alla visiter chacun des aventuriers qui se faisaient face.




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Freyr
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MessageSujet: Re: Les phases d'Ithil Les phases d'Ithil EmptyVen 24 Juil - 13:37

Une orientale chez Beren
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Alors que la jeune orientale était fraichement arrivée au campement dont les deux hommes de Beren avaient parlé. Voici que se présentait à elle ainsi qu’à d’autres invités, le chef de camp. Semblable à un de ces fameux contes épiques dans lesquels divers peuples s’associaient pour réussir l’impossible. En ce lieu même se trouvait déjà les deux nains venant certainement d’une des cités bordant la frontière Est du clan Ulfang. Sans aucun doute là-dessus, la jeune femme pouvait se permettre de compter sur ces deux guerriers en cas de problèmes majeures.
A cela venait s’ajouter aussi deux elfes. Les deux individus semblaient venir d’une cité qui était inconnue jusque-là alors. Et la jeune femme ne connaissait rien d’eux, aucun lien ne semblait les lier à Amon Ereb non plus. En somme c’était-là un mystère à résoudre en parallèle de cette quête d’exploration dans la forêt.
Avec les hommes de Beren, le groupe avait peu de membres, seulement une poignée de membres parmi les nombreuses forces du Bien. Rien qui ne soit extraordinaire si ce n’est que pour cette occasion rajouter un simple zéro derrière ce chiffre ou au moins doubler le nombre d’individus participant à l’exploration aurait été une bien meilleure idée. Mais je présume qu’avec les derniers événements, Beren ne pouvait pas se permettre de se séparer de trop de soldats. Aussi il fallait voir les guerriers déjà présents comme le maximum de renfort possible.

Autour d’un feu de camp, un vent rapide ou autre chose venait à éteindre la seule source de chaleur en ce lieu. Le chef de l’expédition venait alors à expliquer ses intentions et les objectifs du groupe.
Il évoquait une chose intéressante, la demeure d’un elfe de grande renommée. Si bien qu’il serait fortement intéressant de se rendre là-bas.

Pendant que l’homme parlait, Eva s’occupait à l’entretien de son équipement tout en suivant la conversation. Tenant fermement la poignée de son arme de la main gauche, de son autre main elle passait un bloc d’argile afin d’entretenir le tranchant de l’arme. Après quelques coups, un étrange petit invité venait se poser sur sa main droite. Toujours fixe et tenant solidement le katana. Le papillon ou plus précisément le phalène observait un instant la femme avant de s’envoler vers de nouveaux horizons.

Une bonne nuit de sommeille serait nécessaire à la jeune orientale, car elle ne savait pas quand elle aurait de nouveau l’occasion de pouvoir se reposer en aussi confortable position.
Rengainant son arme dans son fourreau, elle vérifiait ses autres armes, puis sans un mot à qui que ce soit, elle regagnait sa tente.
Observant le plafond, elle se demandait quelles aventures allaient l’attendre au cours de ce voyage. Une chose était sûre, rien ne serait trop simple. Ses sens aux aguets, elle était prête à se réveiller à chaque instant, car le mal lui ne dort jamais.


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Araekin
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MessageSujet: Re: Les phases d'Ithil Les phases d'Ithil EmptySam 25 Juil - 15:57

Nous étions finalement arrivé là où Maeglin souhaitait nous mener, un camp d'humain avait été placé ici et cela m'étonna fort, tant et si bien que je me demandasse si cela était voulus ou sut de Maeglin puisqu'il avait accusé les Atan lorsque nous étions en Gondolin.
Mais quoiqu'il en soit, nous étions passés au plus près de Nan Dungortheb et nous nous étions pas fait prendre ou attaque par ses sombres habitantes et c'était tant mieux !

-Maeglin, je te félicite pour ta proposition avisé, nous sommes passé outre la demeure des araignées et avons je pense gagner un temps précieux. Je suis heureux de ne pas avoir douté de toi.

Tels furent les mots que je lui avais porté, car j'avais douté d'abord de son idée, mais je l'avais accepté par la suite afin d'être sûr de ne pas perdre de temps, surtout si la demeure d'Eöl était menacé.
Et nous avions évité de nous faire arrêter par des patrouilles de Doriath, qui sans nous causer le moindre tord nous aurais a coup sur fait perdre un temps précieux.
Et ainsi, je souhaitais le féliciter de ce choix avisé, car il n'y a pas meilleur récompense lorsque l'on a bien fait, que de se le faire savoir.

Arrivé au camp, nous descendions de nos montures pour nous mêler à ce qui devait être le capitaine de ces Atan, je me présentais a lui, sans réellement donner d'indication quant à notre cité d'origine et sans mentionner que Maeglin était le fils d'Eöl. Il savait se présenter seul et s'il souhaitait leur faire savoir, il le ferait, autrement, je n'avais pas moi-même a le faire.


-Salutation à vous, fils d'Aulë, je suis Araekin, prince Vanyar, puisse cette expédition porter ses fruits.

Ces mots, je les avais offerts aux nains dans leur langue secrète, le Khuzdul que je connaissais fort bien ayant été appris par eux.
Je m'étais adressé à eux ainsi, car cela me plaça dans leur bonne grâce, connaissant leur langue, je m'adressais à eux comme un ami et même un ami très proche puisque je connaissais leur parler secret.


- Bon, on ne sait pas grand-chose de cette forêt et encore moins de toute cette histoire. Il y a eu du mouvement, ça c’est certain, je l’ai vu moi-même. Le truc, c’est que cette forêt n’est plus sensée être habitée.

Et oui petit homme, cette forêt était la demeure de mon ami Eöl, de sa femme ma petite-cousine et de leur enfant unique, mon très chère Maeglin qui siégeait a mes côtés.
Heureusement même qu'elle n'était plus habité, car elle était l'héritage de Maeglin et en aucun cas celui d'un autre. Elle fut offerte à Eöl par le roi Thingol et n'appartenait qu'à lui seul.


- Paraît qu’en plein jour, on n’y voit rien. On sait que quelque part au centre, possiblement un peu vers l’est, il y aurait les restants de la demeure d’un Elfe. On l’appelait l’Elfe Noir et il était connu du roi Thingol. C’était même le roi qui lui donna ce bout de forêt maudit en échange de je ne sais quoi.


Les Atan en savait au moins quelque peu et avec Maeglin, retrouvé la demeure d'Eöl serait simple. Il y a longtemps, très longtemps, Eöl m'avait invité dans sa demeure une fois, mais mes souvenirs du chemin étaient flous, ne l'ayant emprunté qu'en de très rares occasions et au coté d'Eöl.
Je savais qu'Eöl avait un puissant pouvoir en ce lieu et qu'il resplendissait de quelques maléfices, Eöl m'ayant avoué pouvoir forcer à se perdre ceux qui dérangeait la tranquillité de sa demeure.

Mais, malgré toute l'estime que j'ai pour mon défunt ami, je doute qu'il ait pu faire cela avec moi ! J'étais Araekin Sairon, le Magicien, je n'étais pas un elfe comme les autres, il n'y avait aucun elfe au-dessus de moi hormis mon père !
Alors, je doute que ses enchantements et maléfices aient put avoir un impact sur ma personne. Pas comme ces Atan, mais aujourd'hui qu'il était mot, il ne devrait plus être, alors qu'est-ce qui les terrifiait dans cette forêt ?


- Ça va nous prendre un plan si on veut retrouver nos chaumières ou nos…palais. Il n’est pas nécessaire de nettoyer la forêt, seulement de savoir clairement ce qui s’y trame.

Regardant l'assemblé calme, dont une humaine des peuple de l'orient du Beleriand, semblant peu attentive et s'occupant de son équipement. Je pris la parole calmement, regardant chacun de mes interlocuteurs, laissant libres a Maeglin de parler de son passé ici s'il le souhaitait.

-Sachez, que je fus il y a longtemps l'ami d'Eöl, le plus grand des forgerons des sindar. J'ai déjà été invité dans ces bois, dans sa demeure. Mais mes souvenirs remontent à une époque où aucun homme ne vivait en Beleriand. Je ne vous promets pas de réussir à nous conduire là-bas, mais je peux vous assurer que je ferais tout ce qui est en mon pouvoir pour assurer que l'héritage de mon défunt camarade ne soit pas souiller par quelques brigands ou créatures noirs.

J'avais dit cela d'un ton fort calme, quoique mes derniers mots puissent ressembler à une menace pour tous ceux qui souhaiterait piller les biens cacher dans cette forêt.

Une phalène vint à surgir des ténèbres, un animal que j'appréciais beaucoup et qui me rappela mon brave Eöl. Car les phalènes étaient des animaux magnifique qui ne s'épanouissaient que sous les étoiles.
Et je ne connaissais aucun elfe autre qu'Eöl qui ait jamais voulu autant que moi, raviver les deux arbres pour pouvoir vivre de nouveau l'éternité sous les étoiles de Varda.

La regardant sur ma main, je lui murmurais en quenya à la petite créature.


-Va. Vol. Créature des cieux de Manwë.
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Azaghâl
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MessageSujet: Re: Les phases d'Ithil Les phases d'Ithil EmptyMar 28 Juil - 14:34

Redwin avait été l’un des premiers à atteindre le point de rendez-vous. Magruk l’avait rapidement rejoins et les deux nains passaient naturellement la majorité du temps ensemble, étant assez peu à l’aise en milieu forestier.

Petit à petit, le groupe s’étoffa de plusieurs humains et elfes, atteignant une taille plutôt respectables pour ce qui ne devait être qu’une sorte de reconnaissance. Le nain de Belegost commençait à sérieusement ronger son frein, caressant même l’idée de tuer le temps en s’entrainant au jet de hache sur un arbre. Seulement il avait entendu dire qu’une sorte d’elfe étrange vivait ici autrefois… Et l’idée de déranger un foret habité par la magie des elfes ne l’inspirait guère.

En réalité, rien dans cette histoire n’avait vraiment de sens pour lui. Il s’était porté volontaire plus par loyauté que par réelle envie. Mais après tout, si des gens avaient besoin d’aide, alors il fallait les secourir. Et le plus tôt serait le mieux.

Enfin les derniers arrivant furent la, et parmi eux un elfe qui salua les nains dans un Khuzdûl parfait. Redwin laissa transparaitre de la surprise durant une demi seconde puis répondit de la même avec un ton bourru bien que chaleureux. Il n’y avait que des amis proches des nains pour connaître cette langue, aussi la confiance du vieux barbu était-elle acquise d’office pour l’elfe.

L’assemblée enfin complète, une discussion s’entama aussitôt, les hommes de Beren faisant un rapide point sur la situation. Visiblement Araekin connaissait l’endroit et se proposer plus ou moins pour servir de guide, ou pas d’ailleurs. En tout cas il semblait vouloir faire de son mieux.

Chassant une phalène d’un revers de main tout en maugréant sur l’inconfort des sorties à la belle étoile, le Belegostien se leva soudainement, non pas que cela lui donna plus de hauteur à coté de si grande et noble compagnie d’ailleurs.

«  Et bien maintenant que nous sommes tous là, inutile de perdre du temps. Je propose que nous nous mettions en route dès l’aube venue. Plus vite nous y serons, plus vite nous saurons de quoi il retourne ! »
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Ernilist
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MessageSujet: Re: Les phases d'Ithil Les phases d'Ithil EmptyJeu 30 Juil - 21:02

Cela faisait bien longtemps qu'un nain de Tumunzahar n’était allé aussi loin à l’Ouest dans le Beleriand pour autre chose que du commerce. Le voyager pour rejoindre le camp de base se passa sans encombre, et l’allure soutenue des deux hommes et du nain avait permis de la rejoindre prestement. Seuls des hommes étaient présent au moment où Magruk arriva, mais on le rassura en lui apprenant qu’il n’était que le premier, et que d’autres viendraient. Bien rapidement, un congénère arriva de la cité-sœur du Mont Dolmed, ce qui le rassura : il n’avait pas tellement envie d’être seul entouré de gens d’autres peuples. Très vite, les deux khazad se saluèrent et entamèrent une discussion sur leur présence ici, car bien qu’envoyé, il n’avait pas connaissance des raisons précises.


Ce fut ensuite au tour d’une orientale du peuple d’Ulfang d’arriver au camp, mais celle-ci se posa sans se présenter, préférant s’occuper d’un équipement qui devait en avoir besoin plutôt que des personnes présentes. Enfin, deux elfes arrivèrent pour compléter le groupe. Grands et nobles, ils saluèrent celui qui devaient nous guider dans la lugubre forêt. L’un d’entre eux vint ensuite à nous pour nous saluer à notre tour, dans un khuzdul parfait, ce qui surprit le lieutenant. Rendant la politesse, il savait qu’un étranger qui connaissait ce parlait devait avoir la confiance des naugrim, mais cela le chiffonnait tout de même, lui qui espérait pouvoir converser tranquillement avec Redwin, sans être compris des autres. Mais malgré cela, il savait l’iglishmêk sûr, et malgré les variantes existantes entre les deux cités, ils étaient tout de même très proches.


Une fois tout ce beau monde regroupé, le capitaine bëorien exposa plus précisément le pourquoi de leur présence en ces lieux qui d’après ses propres dires, devraient être déserté par toute présence. Cependant il avait aperçu du “mouvement”, ce qui fit dire à Magruk que personne ne savait vraiment pourquoi ils étaient tous réunis ici. Mais tel était donc le but de cette mission : éclairer les lieux pour mettre un nom sur ce mouvement. Il évoqua aussi la présence passé d’un elfe, Eöl, que Magruk connaissait, comme tous les nains de Nogrod qui avaient au moins entendu son nom. Ce forgeron dont le talent avait été perfectionné par les maîtres forgerons de la cité, dont Telchar lui-même, avait toujours été le bienvenu. Mais il était vrai que cela faisait longtemps qu’il n’avait pas été vu, plus de 60 ans, depuis que Ernilist était devenu roi.


Une fois que le capitaine édain eut exposé les faits et les buts, Magruk voulut prendre la parole, même s’il n’était pas le plus talentueux des orateurs. Cependant, Araekin le fit avant lui pour déblatérer ce qui semblait être une raison personnelle de venir, mais aussi un avertissement à l’égard des autres. Ne se démontant pas, Magruk pris la suite.

“Seigneur, si Eöl était l’un de vos amis, il était surtout celui de tout notre peuple. Il sera peut-être à jamais le plus nain de tous les elfes qui peuplent Arda. Son héritage que vous évoquez et aussi le nôtre car il pratiquait un art d’une manière à rappeler la nôtre avec des particularités qui ont fait de lui le grand forgeron qui l’était. Je suis attristé d’apprendre sa mort ici, nous qui l’estimions et ne l’avions pas vu depuis au moins 60 longues années. J’étais encore un jeune garde en ce temps lointain, mais je me souviens de cet elfe vouté.”



Prenant quelques secondes, comme pour se replonger dans les souvenirs qu’il venait à peine d’évoquer, il soupira fortement en baissant la tête vers le sol. Puis la relevant, affichant un air contrarié :

"Je pairais cher pour savoir quelle immonde ordure a fait disparaitre ce grand elda, pour lui faire payer sa folie !”


Puis, tout en laissant échapper quelques mots fleuries à l’encontre de celui-ci, il s’écarta un peu du groupe pour respirer et se calmer, sachant pertinemment qu’il n’était pas là pour ça.


Redwin conclut par une phrase témoignant de son empressement à en finir, alors que quelques instants plus tard, Magruk rejoignit l’assemblée.


Dernière édition par Ernilist le Sam 16 Oct - 23:22, édité 6 fois
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Morgoth
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MessageSujet: Re: Les phases d'Ithil Les phases d'Ithil EmptyVen 31 Juil - 15:53

Les phases d'Ithil Nan-el10




Les histoires et les récits des vieux fous disaient vrai : Nan Elmoth était un véritable îlot de nuit au beau milieu des vastes plaines ensoleillées du Beleriand de l’est. Une tache indélébile, une marre d’encre où la lumière ne pénétrait jamais. Sous l’épaisse canopée, le soleil avait, lui aussi, désormais tout de la légende. Il n’était qu’un lointain souvenir que des arbres gigantesques avaient enfermé et interdit à toutes les créatures d’en bas qui vivaient sous leur joug. Voilà pourquoi, à des kilomètres et avec peu d’altitude, Nan Elmoth contrastait avec l’épaisse bande verte de Doriath sur l’horizon. Les arbres, ici, surplombaient absolument tout, tant en dehors de leurs frontières, que dans la forêt elle-même. Ils étaient la plus grande et imposante création des Valar en Beleriand ou, du moins, la plus imposante que beaucoup avaient pu observer de leur vivant.

- Si quelqu’un sait quelque chose, qu’il parle. C’est le bon moment pour jouer au guide…

Cela faisait au moins une bonne heure que le groupe avait pénétré et qu’il s’était enfoncé dans la dense végétation. Ensemble, dans une formation changeante, ils avaient enjambé de géants feuillus qui, morts, s’érigeaient comme des murailles au sol, déviant des cours d’eau que l’on entendait, plus que l’on voyait. Si la vue perçante des Premiers Nés pouvait s’y faire, pour les Hommes, il était beaucoup plus ardu d’éviter de s’enfarger, alors qu’ils devaient littéralement s’enfoncer dans la brousse au crépuscule. De temps à autre, un Nain avait lancé un avertissement, un Elfe aussi, afin d’aider leurs congénères moins habiles dans un tel environnement.

Le vrai souci dans un tel endroit, c’est que tout semblait identique et les ouvertures dans le bois n’en étaient point vraiment, car tous les chemins ne menaient nulle part. De temps à autre, le groupe avait trouvé des carcasses recouvertes de phalènes, qui s’envolèrent dans un éclat argenté à l’approche des intrus. Ce qu’elles laissaient derrière elles étaient des squelettes secs, inodores et comme figés dans le temps. La forêt réclamait son parterre, mais elle dévorait avec patience et pudeur.

- Si ça se trouve, des Orques ont élu domicile ici. Rien de plus normal.

Le capitaine Amlaith, toujours avec sa pipe dans la gueule, regardait ses hommes avec un sourire ironique sur le visage, ridiculisant la situation. Il y avait des Orques partout et, comme ces derniers fuyaient la lumière du jour, beaucoup auraient pu voir dans cette forêt la cachette idéale. Par conséquent, il ne voyait pas comment tout ceci pouvait être si intriguant et mystérieux. Le maître des lieux était mort, apparemment, et les charognards étaient venus réclamer sa tanière. Pourquoi faire appel aux guerriers des sept royaumes ? Rien pour affirmer la grandeur de son peuple, qui dépendait des autres royaumes pour la moindre bande d’Orques qui erraient dans le coin.

La rumeur d’un ruisseau qui serpentait et descendait une pente douce venait tamiser le paysage sonore. De temps à autre, à travers son chuchotement, on pouvait percevoir la chanson des criquets ou la sérénade des rossignols, mais, encore une fois, pour être cohérent avec l’étrangeté du lieu, la forêt était trop silencieuse pour la vie qu’elle devait abriter. Or, ce silence n’était pas apaisant comme celui de la clarière estivale où une brise venait caresser les blés. Il n’avait rien de rassurant, car il était comme celui d’un fauve qui chasse ou de tertres où des morts nous épiaient de leurs éternelles demeures.

Soudain, dans un grand portail que formaient des saules et des peupliers, une forme élancée et sombre comme le boisé regardait silencieusement les visiteurs inattendus. Grande, svelte et ténébreuse, la silhouette se tenait là, simplement, comme un garde qui contemple le hall de son seigneur. La figure se fondait parfaitement avec le décor et, quand la forêt se mouvait, elle faisait de même, comme si elle était faite de bois et d’espace. Dans un éclair, elle disparut quand des phalènes, reines de ces lieux, l’emportèrent avec elle. Cette apparition fut la première de plusieurs autres, qui, à chaque fois, ne s’annonçaient guère. 1

Alors que le matin devait s’être élevé en roi sur les terres de l’est, la forêt elle, coinçait plus que jamais dans l’immobilisme la petite compagnie, qui, n’était plus du tout en contrôle de la situation. Les bruits, la désorientation et, maintenant, les manifestations spectrales, avaient ouvert la porte à une tension plus que palpable. Les Elfes étaient loin de leurs cités, les Nains, de leurs cavernes, et les Hommes de Beren étaient comme des souris dans le terrain jeu d’un lionceau. Le capitaine Amlaith, qui se doutait bien que des nobles gens n’étaient pas venus ici par une simple coïncidence de hasards, saisit les brides et fit une tentative d’autorité. L’irritation dans sa voix camouflait vaguement la détresse.

- Personne n’est ici pour le plaisir et à cause des aléas du destin. Vous êtes venu trouver quelque chose. Vous n’en avez pas marre de tourner en rond ?!

Ses hommes regardaient par terre et la fatigue sur leur visage était démesurée. On aurait dit qu’ils avaient marché des centaines de kilomètres et que leur voyage avait commencé à jouer avec leur tête. Pourtant, tous auraient juré qu’ils n’étaient qu’à quelques pas de l’orée des bois.





1 Les Elfes peuvent voir la forme dans tous ses détails, mais les Hommes et les Nains ne voient qu'un mouvement étrange et ne sentent qu'une présence anormale. Par exemple, ils peuvent sentir que quelque chose barre le chemin ou sentir qu'ils foncent vers un obstacle, mais les Elfes voient la forme telle que décrite.
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Freyr
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MessageSujet: Re: Les phases d'Ithil Les phases d'Ithil EmptyDim 2 Aoû - 10:59

Une orientale perdue en forêt
769fac12.jpg
Là en bordure de ce qui s’annonçait être le prochain lieu par lequel le groupe allait devoir passer. Eva avait pu se réveiller avant même que le Soleil ne pointe ses premiers rayons sur les terres environnantes.
Toujours dans sa tente elle se préparait aussi bien physiquement que mentalement. Elle ne laissait rien au hasard et cela n’était pas seulement pour Freyr ou même pour l’étrange oriental au service de Sauron. Elle se concentrait simplement pour sa propre survie. Les lames dans leur fourreau, le carquois remplit de flèches sur lesquelles se trouvait des herbes ayant pour effet d’engourdir les zones touchées. Elle tenait sa faux de ses mains, faisant d’abord sortir l’arme de la tente. Elle s’appuyait par la suite sur cette dernière pour se redresser et observer par la suite le ciel puis la forêt.
La météo n’était ni clémente ni mauvaise, un ciel disposant de quelques nuages se présentait sous une aura rougeâtre montrant les débuts de l’apparition du Soleil.
Dans la forêt rien ne semblait survenir. Aucun oiseau n’était venu chanter comme à chaque matin en Thargelion. Aucun petit ou grand habitant n’avait daigné faire acte de présence. Était-ce normal pour cette forêt, était-elle simplement inoccupée par toute forme de vie animale ou bien alors quelque chose n’aillait pas. Pour la femme qui n’avait jamais quitté le Thargelion et notamment les grands lieux de rassemblement hormis lors de voyages. Cette première expérience avait tout de désagréable. Au moins ses compagnons semblaient quelque peu compétents, car l’orientale avait pris soin de rester silencieuse et d’observer les nains, les elfes et les hommes de Beren. Une certaine confiance semblait comme régner en leur cœur, du moins la femme en avait la conviction.

La tente n’étant pas à elle. Elle prenait tout de même le soin de ranger le matériel et de rendre ce qu’elle avait emprunté. Plus proche des assassins que des éclaireurs avec ses capacités, Eva avait proposé au chef de groupe de se placer à l’avant au cas où. Bien évidemment un elfe était plus brillant qu’elle pour ce qui était de la vue. Mais il ne fallait pas sous-estimer les orientaux et leurs capacités en milieu sauvage. Même si la véritable raison et sa grande curiosité, un défaut qu’elle tenait peut-être de Freyr depuis qu’elle l’avait rencontré.

Habile avec chacune de ses armes, elle espérait pouvoir prouver la valeur des orientaux aux autres factions qui luttaient contre Morgoth.
Le moment du départ était venu, elle n’était pas la première en tête de marche. L’avant étant plus confiait à ceux qui connaissaient le chemin ou qui pensaient le connaitre ainsi qu’aux meilleures paires d’yeux. A Eva on avait confié le soin d’observer les arrières, ce qui était un peu l’opposé de ce qu’elle avait souhaité. Mais qu’importe elle n’allait pas faire toute une histoire pour ça, simplement elle garderait bien cela dans un recoin de sa mémoire.

A mesure que le groupe s’enfonçait dans la forêt, la fatigue venait gagner les membres du groupe. Le Soleil lui avait depuis longtemps abandonné le groupe dans l’ombre des arbres géants qu’il était bon de contempler au moins une fois durant sa vie. Cette ombre bien que provenant de la création de ce que les orientaux appellent les Dieux, était peut-être la source même de l’épuisement de la troupe. Outre l’absence de la chaleur bienveillante de l’astre de feu, l’obscurité pouvait créer des peurs irrationnelles, un sentiment de confusion et bien d’autres maux. En plus parcourir un dédale dans une profonde et grande obscurité ne pouvait mener qu’à la désorientation puis finalement à l’oubli.
Mais durant sa courte vie, Eva avait su affronter des épreuves presque similaires à cela. Aussi son épuisement mental n’était pas dû à la noirceur des lieux, mais plus à un sentiment malaisant. Comme-ci quelque chose ou quelqu’un l’observait en permanence. Inquiète tant pour sa vie que pour la sécurité du groupe elle remontait un peu la colonne pour rejoindre l’un des elfes qui hier soir même avait annoncé être déjà venu dans ces bois.

-Prince Araekin, puis-je vous poser une question ?

A peine avait-elle prononcé ces mots qu’elle venait à se remémorer son manque de savoir vivre.

-Je vous prie de m’excuser pour hier soir, j’ai préféré me préparer au mieux possible avant notre départ à l’aube. Je me présente, je suis Eva Bor ancienne femme du fils du chef du clan Bor et à présent veuve sous la tutelle du Seigneur Freyr aussi nommé Prince des Orientaux et l’ami des nains de Belegost.


Regardant une nouvelle fois tout autour de la troupe, l’orientale se confiait au seigneur elfe.

-A dire vrai j’ai comme l’impression que nous parcourons ces bois en vain. Le retour comme la destination étant comme hors de notre atteinte. Mais hormis cela j’ai un mauvais pressentiment. Ce n’est certainement qu’un sentiment issu de mon imaginaire, mais j’ai la sensation que l’on nous observe depuis un certain. Et j’ai beau regardé je ne trouve rien qui réponde à mes attentes. Chaque fois que je regarde à gauche on me regarde à droite et inversement comme je scrute la droite alors. Mais mon pré-sentiment et mon intuition me pèse sur le cœur. Vous sauriez me dire si l’on emprunte la bonne voie ?

Alors que la femme parlait au prince elfe, le capitaine Amlaith devint plus sérieux dans des propos étranges. Il annonçait brutalement la perdition de l’expédition. Il évoquait aussi le fait que chacun était venu pour une raison précise. Pour les orientaux cette raison se limitait à être reconnu par les autres royaumes. De plus la perdition était du fait de chacun et le capitaine n’en était exclus. Aux yeux d’Eva l’homme venait de perdre de prestige, bien qu’elle n’en fût pas encore au point de passer à mal de lui.


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MessageSujet: Re: Les phases d'Ithil Les phases d'Ithil EmptyLun 3 Aoû - 12:33

Au petit matin, alors que l'aube pointait à peine, l'expédition vint à commencer.
Les hommes avaient apparemment bien dormi et tant mieux, puisqu'ils devaient nous accompagner, au moins ils ne seraient pas une gène, enfin, je l’espérais.

J'avais décidé de laisser ma monture dans le camp, explorer la forêt à pied serait bien plus efficace et Maeglin en fit de même.
Cela faisait un petit siècle déjà depuis la dernière fois que j'avais pénétré cette forêt ...

Et pour Maeglin, bien que ce ne soit pas autant, son ressentis devait être le même lui qui avait vécus dans ces bois ...


- Si quelqu’un sait quelque chose, qu’il parle. C’est le bon moment pour jouer au guide…

Le chef des hommes ouvrit la bouche pour la première fois depuis le début de l'expédition ... Enfin, il avait bien fait quelques demandes, donner quelques ordres et indications à ses gens, mais c'était la première fois qu'il s'exprimait pour tous ici.

Je n'avais pas pris la tête de l'expédition, quoique je fusse resté à l'avant avec Maeglin, explorant les recoins de la forêt de mon regard. Tentant de me remémorer les détails de cette forêt, ça ne servait à rien de m'imposer en guide si je n'étais pas sur de mon chemin après tout.


- Si ça se trouve, des Orques ont élu domicile ici. Rien de plus normal.

Des orques ? J'en doutais fortement et j’espérais pour l'engeance de Morgoth qu'ils n'aient pas commis une telle bêtise ... Car autrement, je leur ferais payer dans le sang leur crime envers l'héritage de Maeglin ...

Mais j'en doutais fortement, car les hommes auraient, je pense remarquer la présence d'orque à moins qu'elle ne fut très récente.

Gardant mon calme, je tentais de remarquer quoique ce soit, un chemin qui m'était familier, mais rien, en tout cas pour l'instant ...
Mais je n'en entendais non plus que peu de son, bien trop peu ... Nan Elmoth n'était pas juste calme, c'est comme si elle était figée, elle ne laissait rien transparaître ...

Puis, alors que j'observais un coin de verdure dont les branches entrelacées prenaient l’apparence d'un arche, j’aperçus enfin quelque chose qui me conforta dans l'idée que nous n'étions pas ici pour rien.
Une silhouette, svelte, élancée, sombre ... Je ne parvenais pas à déterminé de quelle espèce était cette apparition et si ce terme même avait une quelconque logique en parlant de cette chose.


-Maeglin, regarde.

Avais-je dit sans parler à ce dernier, usant des paroles de l'esprit que seuls lui pourrait entendre.
Je le vis regarder avec moi l'étrange apparition, jusqu'à ce que des phalènes, passant devant elle viennent à l'emporter comme si elle n'était qu'un songe ...

-Tu as vu comme moi ? Il n'y a pas de doute à avoir, quelque chose cloche Maeglin ...

J'étais à présent sur que quelque chose d'étrange hantait ces bois ... Cette silhouettes et l'étrange présence de tant de phalènes dont je savais qu'elles étaient très appréciées d'Eöl ...
A présent, j'étais donc sur que quelque chose se rappelait au souvenir d'Eöl ... Peut-être un imitateur, peut-être quelques maléfices qu'il avait placé dans sa forêt pour la protéger des intrus ... Mais j'étais maintenant sûr que tous cela avait un lien avec lui.


-Prince Araekin, puis-je vous poser une question ?

Ce fut là l'humaine qui me parlait, je ne m'attendais pas à ce que ce soit elle qui la première s'adresse à moi.
La veille, elle était restée calme, s'occupant de ses affaires et écoutant juste les dires de chacun.

J’acquiesçai donc en la regardant, attendant sa question prêt pour y répondre.


-Je vous prie de m’excuser pour hier soir, j’ai préféré me préparer au mieux possible avant notre départ à l’aube. Je me présente, je suis Eva Bor ancienne femme du fils du chef du clan Bor et à présent veuve sous la tutelle du Seigneur Freyr aussi nommé Prince des Orientaux et l’ami des nains de Belegost.

Le seigneur Freyr ... Freyr oui ... Je me rappel de lui, celui qui fut enfermé par Maedhros il y a quelques semaines ... j'espère pour lui qu'il soit sortie de prison ... Malgré mes mots, Maedhros avait décidé de le garder dans ses geôles chose que je n'appréciais guère, mais je n'y pouvais rien, j'avais fait tout mon possible.

Mais ainsi donc, cette femme se présentait comme une noble ou a moins ancienne noble, au moins je ne participais pas à cette expédition accompagné de modeste va-nu-pieds.


-A dire vrai j’ai comme l’impression que nous parcourons ces bois en vain. Le retour comme la destination étant comme hors de notre atteinte. Mais hormis cela, j’ai un mauvais pressentiment. Ce n’est certainement qu’un sentiment issu de mon imaginaire, mais j’ai la sensation que l’on nous observe depuis un certain. Et j’ai beau regardé je ne trouve rien qui réponde à mes attentes. Chaque fois que je regarde à gauche, on me regarde à droite et inversement comme je scrute la droite alors. Mais mon pré-sentiment et mon intuition me pèse sur le cœur. Vous sauriez me dire si l’on emprunte la bonne voie ?

Je ne répondis pas tout de suite, réfléchissant ... Leur parler de mon appréhension quant au fait que la forêt puisse-t-être hanter par le souvenir de mon défunt ami n'était sûrement pas une bonne chose ...
Et tout cela n'était que supposition, mais quelque chose d'étrange sévissait ici, j'en étais sûr.


- Personne n’est ici pour le plaisir et à cause des aléas du destin. Vous êtes venu trouver quelque chose. Vous n’en avez pas marre de tourner en rond ?!

J'avais été empêché de répondre par l'intervention agacée du chef des humains qui semble-t-il en avait assez de se balader ainsi en forêt sans savoir où aller.

Je regardai Maeglin un instant, avant d'entreprendre une autre conversation dans son esprit.

-Maeglin, tu connais bien mieux ces bois, tu nous guideras si tu le veux bien. Quelque chose d'anormal a pris racine dans la forêt de feu ton père et je ne laisserais aucun maléfice s'emparer de ce qui te revient.

Je prit alors une corde que j'avais placé dans mon sac, je ne l'avais pas prévue pour cet usage, mais j'avais trouvé là une autre utilité à celle-ci.


-Maeglin, attache cette corde à toi, j'en ferais de même ... Vous tous, si vous avez des cordages ou des attaches diverses, attaché vous les uns les autres ... Si nous pénétrons plus profondément dans la forêt, nous devons être tous lié ensemble, sinon il se pourrait que nous nous perdions et ne puissions nous retrouver ...

Je pris une pause un instant, hésitant sur mes mots, sur ce que je devais et pouvais leur dire ... Mais je jugeais plus utile de les prévenir avant-tout.

-Je ne vais pas vous mentir, Eöl usait de diverses maléfices pour protéger les intrus de sa forêt et ils semblent encore en place dans ces bois. Je préfère conseiller à tous ceux qui craignent pour leur vie de rebrousser chemin. Car si quelqu'un venait à quitter le groupe et se perdre, il pourrait ne jamais sortir de ces bois. Je vais tenter avec mon ami de vous guider dans la forêt, car il y a quelque chose d'étrange ici et je tiens à ce que la forêt qui fut celle de mon ami ne soit pas l'objet de puissance noire.

Je regardais les gens de cette troupe disparate alors, examinant si certains suivraient mon conseil et déciderait de partir, s'ils décideraient finalement de rester aussi et ceux qui vinrent à user de cordage pour relier.

-Ma corde a encore un peu de mou, ceux qui n'en ont pas et qui souhaitent continuer, qu'ils viennent se tenir à mes côtés.

J'attendis alors un peu, puis, prenant une inspiration, je m'apprêtais à continuer plus avant dans ces bois ensorcelés.

-Maeglin, je vais tenter de dissiper devant nous le maléfice de ces bois qui nous condamne à errer comme des âmes en peine ... J'ai confiance en toi sache le, ton conseil de passer au plus près de Nan Dungortheb nous a fait gagner un temps précieux. Je te confie ma vie et je suis sûr que tu seras à la hauteur de cette tâche. Ensemble, allons récupérer ton héritage mon ami.


Regardant alors fixement le lointain de ces bois, j'entonnais quelques mots de pouvoirs en sindarin connus des seuls elfes. Un usage du savoir elfique dans ce que les nouveaux-nés appelaient "magie".
Car j'étais un prince elfe de Valinor, je ne me laisserais pas duper par la magie de celui qui fut seigneur de Nan Elmoth et mon ami.

J'avais pris mes faux de guerres en mains, préparer à ce qui pourrait sortir de ces bois lorsque nous viendront à nous enfoncer plus avant à l'intérieur de ceux-ci.
Une fois que nous serions réellement entrer dans ses profondeurs, je ne ferais pas demi-tour tant que je n'aurais pas éclairci toutes mes questions.

En avant.


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MessageSujet: Re: Les phases d'Ithil Les phases d'Ithil EmptyVen 11 Sep - 21:49

La nuit s'était achevée dans un calme plat, et le petit matin du jour suivant n'avait pas non plus été des plus vivants. Chacun savant ce qu'il avait à faire, la troupe se mit en route avant même que les premières lueurs du jour n'atteignent la cime des arbres pourtant immenses de Nan Elmoth. Magruk avait pourtant pris son temps pour se préparer à lever le camp, ce qui avait probablement asticoté les plus trépidants, qui trépignaient d'impatience à l'idée de traverser cette demeure sans maître presque morte à force d'attendre son retour qui n'arriverait jamais.


Mais cela était plus facile à dire qu'à faire, car à peine avaient-ils fait leurs premiers pas dans ces lugubres bois que le jour qui pointait le bout de son nez s'enrhuma et le cacha dans un mouchoir d’obscurité pour ne plus jamais le faire voir à cette compagnie hétéroclite. Qu'à cela ne tienne !, se dit Magruk, qui était habitué à l'obscurité des mines, autant qu'à la lumière du soleil. Lui et son congénère étaient resté à l'arrière, sachant pertinemment que d'autres étaient plus compétent en pistage, mais aussi pour ressentir les choses que l’œil percevait mal.


Le soldat khuzd ne réagit pas aux rares prises de paroles de l'humain. Elles étaient sans intérêt. Peut-être était-ce une preuve d'anxiété face à cette situation pesante, toujours est-il qui si des orques s'était mis en tête d'occuper ces lieux, il était évident que nous ne serions pas assez d'une douzaine pour résoudre le problème. Peut-être qu'une cinquantaine, voir une centaine d'entre-eux pouvaient être tenus en respect, mais ces bestioles-là n'ayant que le nombre comme qualité, malgré quelque gaillards dans leurs rangs, il était évident qu'ils seraient beaucoup plus.


Lorsqu'à un moment, le son claire de l'eau qui ruisselle fut la seule chose qui venait briser le lourd silence de ces lieux qui faisaient pression sur le mental de chacun, Magruk en profita pour de désaltérer, et malgré une limpidité sans égal, signe d'une pureté parfaite du liquide, c'est l'esprit de Magruk qui se troubla un court instant. Comme si une idée lui avait traversé l'esprit, aussi bien psychiquement que physiquement. Mais bien vite, il retrouva toutes ses facultés. Ce devait être la fatigue...


Continuant de progresser, la troupe avait perdu la notion du temps, et de l'espace. Il se pouvait qu'en faisant demi-tour ils seraient sorti de cette forêt en plein milieu d'un après-midi aussi lumineux que chaleureux. Mais actuellement, seul l'humidité et un air frais pouvait se faire sentir. Regardant où il mettait ses pieds pour ne pas se prendre dans une racine, Magruk se sentit une nouvelle fois troublé. Relevant la tête instinctivement, il vu, ou plutôt aperçu de la brume ayant une forme humaine. Le temps qu'il réalise, la femme du Thargelion s’empressa d'aller faire part de son inquiétude à l'elfe qui parlait khuzdul. Ayant retrouvé son sang froid, Magruk se permit une petite remarque :



"Je suppose que c'est à force de fumer que l'on finit par se transformer purement et simplement en fumée d'herbe à pipe.”



C'est alors que le capitaine fit une nouvelle fois part de son inquiétude, mais cette fois, ci, c'était tout à fait perceptible, même pour des simples d'esprit.  Mais il n'avait pas tout à fait tort : où étions-nous ?



"Il me semble évidant que quelque chose, ou quelqu'un ne veut pas de notre présence ici. Je doute que nous puissions régler le problème avec un coup de hache malheureusement.”


Empoignant son arme dans le même temps Magruk se retint d'en mettre un coup dans l'arbre le plus proche, car même si cela lui aurait fait un bien fou, la prudence était de mise, et devait rester la priorité jusqu'à ce qu'une solution soit trouvé à ce problème en apparence insoluble. N'était-ce pas tout simplement la nature qui était plus forte ?
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