Aux sources de la rivière Narog

Date d'inscription : 03/08/2017

Dans la cité cachée de Nargothrond, des débats s’étaient réveillés. Avec son apaisement et sa sagesse habituelle, Finrod avait réussi à les reprendre en main. Ces discussions étaient hautement politiques et concernaient autant la sûreté des habitants de Nargothrond que celle de tous les êtres vivants dans le Beleriand. Le Roi savait que son royaume était incontournable dans l’ensemble des forces de la Lumière. Il ne s’enorgueillissait pourtant pas. Il était certain que la cité serait tout naturellement une cible prioritaire de ceux qui voulaient asservir tout le continent. C’est pour cela que la prudence était mot clé. La prudence qu’avaient conseillé les Valar : jamais Finrod ne trahirait ces conseils.

Curufin et Celegorm, fils de Fëanor, souhaitaient voir les forces de Nargothrond se mettre en ordre de bataille et lancer des offensives puissantes. Elles n’auraient pour conséquences que d’apporter mort et désolation, savait celui que l’on prénomme le Loyal. Avant toute imprudence justement, il était nécessaire de découvrir petit à petit ce que le Mal dissimulait, ce qui le constituait, ce qui deviendrait nécessairement les ennemis contre qui les elfes devront combattre. Il était également impératif pour le Roi de Nargothrond d’amplifier les contacts avec les autres grands royaumes elfes et Hommes. Il s’y attelait petit à petit, sans précipitation mais avec toute sa détermination.

Les fils de Fëanor ne supportant pas l’idée d’être spectateurs de ces intrigues demandèrent à y participer le plus possible. Des sentiments contraires prirent Finrod, qui leur en fut gré, malgré qu’ils ne le fassent pour servir une cause qui n’était sans doute pas la même que le Roi. Lui-même savait que les liens familiaux sont les plus puissants et ne s’effacent jamais réellement. Ce n’était pourtant pas une raison de les exclure de tout. Il accepta donc de leur confier une mission d’exploration. Cela entrait en cohérence avec ses vues. Il était aussi au fait que ces deux elfes étaient forts, qu’ils avaient connu nombre de bataille et qu’ils pouvaient réussir à résister à des dangers importants.

Il décida alors de les envoyer dans le nord du Royaume. Dans une lettre de mission concise mais claire, il leur détailla ses instructions. Accompagnés d’une douzaine de guerriers aussi précis à l’arc que forts à l’épée, également reconnus pour leur discrétion dans les forêts et leur rapidité à cheval, ils avaient reçu l’ordre de remonter la rivière Narog afin de se rendre sur les Puits d’Ivrin, également appelés Eithel Ivrin. Ces sources étaient connues pour renfermer un certain côté sacré. Elles sont aussi un chemin certain entre Nargothrond et ce qui avant était Tol Sirion, maintenant sombrement connu sous le nom de Tol-in-Gaurhoth. Savoir cet endroit sain et hors de toute influence ténébreuse était déjà important pour savoir où est-ce que le Mal souhaitait s’implanter.

* * *

Les deux frères, accompagnés de douze de ces elfes d’élites, nommés Nobles de Tirion, les plus précis du Beleriand à l’arc, s’élancèrent alors que le soleil se levait à peine. Le chien de Valinor, fidèle compagnon de Celegorm, accompagnait également la troupe. Ils savaient que le voyage allait durer plusieurs jours. Etant en territoire plutôt sûr, ils avaient fait le choix de voyager de jour afin d’avancer plus vite et de pouvoir être en forme convenable si jamais ils avaient à rencontrer un obstacle important. Sortir de la ville souterraine et se guider grâce au soleil leur avait manqué. Ils en ressentaient une grande joie, mêlée toutefois à un fort sentiment de vouloir agir, de faire changer les choses et refuser la plus petite avancée du Mal.

Lorsque le Roi Finrod leur avait refusé toute offensive contre l’ennemi, ils n’avaient été que peu étonnés, mais avaient apprécié son geste, celui de les laisser mener cette mission. L’idée de se renseigner avant toute action était certes sage, mais les deux frères avaient peur qu’elle ne soit une fin en soit et que jamais l’action ne prenne place. Ils avaient donc la ferme volonté d’agir pour leur famille, en essayant le moins possible d’entrer en contradiction avec les ordres et les volontés du Roi de Nargothrond. Ce n’était pas une équation facile à résoudre. L’aura du Roi noldo ne pouvait toutefois que les impressionner et les convaincre, du moins un moment.

Frustrés de rester en territoire sous contrôle, Curufin et Celegorm étaient tout de même assez satisfaits de se voir confier une mission ayant un sens profond. Ils avaient bien compris que les sources de l’Ivrin pouvaient être considérées comme une porte vers le Nord et les territoires désormais entre les mains des serviteurs de Morgoth. Ils avaient entendu parler des ces lieux qui – disait-on étaient si paisibles et rayonnants qu’ils en paraissaient être la demeure d’Ulmo. Ils gardaient également en tête l’ordre catégorique du Roi Finrod qui était de protéger, peu importe le prix, le secret entourant la localisation de la cité de Nargothrond.

Après plusieurs jours de chevauchée, ils pouvaient presque apercevoir ces sources, malgré la grande végétation de la région, qui si elle n’était pas forêt, était tout de même bien dense. Curufin proposa alors :

« Passons la nuit à l’abris de ces arbres et de ce rocher. Il sera préférable de nous rendre aux Eithel Ivrin demain matin, à l’aube ! »

Date d'inscription : 03/08/2017

La nuit passée avait été calme. La quiétude qui régnait sur ces terres était une preuve que le Mal n’avait pas encore franchi les frontières du Royaume de Nargothrond. Curufin, Celegorm et les soldats qui les accompagnaient semblaient partager ce sentiment. Rien n’avait pu être un signal, une alerte. Cela en était même surprenant, puisqu’il n’est pas si anormal de voir parfois des créatures plus ou moins bégnines s’installer dans des recoins des larges royaumes. Le soleil n’était pas revenu ce matin et une légère bruine s’échappait des nuages clairs volant dans le ciel. Si ce temps avait de quoi être désagréable, il ne gênerait pas la troupe. Celle-ci s’élança alors vers Eithel Ivrin, qu’ils pouvaient apercevoir à l’horizon.

Ce dernier segment de la route fut bref. Avant la mi-journée, les noldor arrivaient sur les lieux. Ils descendirent de leurs montures pour contempler la beauté de l’endroit, de la nature, modelée par les dieux du Valinor. Le premier sens à être saisi par ces chutes d’eau était l’ouïe. Alors que toute la contrée était d’un calme fort, les torrents d’eau se jetant les uns sur les autres, les courants se fracassant contre les rochers, émettaient un bruit fort mais agréable. C’était le bruit de la vie, du temps s’écoulant. Ce temps si limpide, qui laisse des traces malgré qu’il soit incolore. La pureté de l’eau aura pu laisser le fond de ces « piscines » être aperçu, mais sa vitesse et ses mouvements ne le permettait pas.

La forêt était dense autour de cette source, l’eau semblait permettre une vie plus florissante que jamais. Cette eau-là en particulier ? Il n’était pas possible de le confirmer. Si les douze soldats lourdement armés enlevèrent leur casque pour mieux profiter de cette vue, restant naturellement sur leurs gardes, les deux fils de Fëanor ne furent touchés que pendant un instant par la beauté se dégageant du lieu. La soif qu’était la leur de remplir leur serment semblait leur ôter toute possibilité de profiter des joies et élégances de la vie.

Laissant leurs montures se rafraîchir avec cette eau, les elfes se rapprochèrent de ces cascades. Curufin tendit la main vers la source et laissa couler l’eau entre ses doigts. Il ne pu que constater à nouveau de sa pureté. Celegorm l’observant, il prit le temps de plonger son regard dans les profondeurs de ces eaux en mouvements qui alimentaient la rivière Narog. Il donna l’ordre à quelques-uns des soldats les accompagnant d’aller inspecter discrètement les alentours de ces sources, notamment la forêt l’entourant. Le Roi Finrod ne les avait pas envoyés à cet endroit juste pour leur permettre de profiter de la beauté du lieu. Du moins les deux frères ne voulaient pas le croire. Il devait y avoir quelque chose qui avait poussé le noble noldo à leur demander de se rendre sur ces lieux. D’autant plus que sa clairvoyance lui permettait de pouvoir sentir le Mal. Serait-il caché non-loin d’ici ? Les deux frères ne le savaient pas.

Ils laissèrent le grand Huan avec les montures, savant qu’il serait également au rendez-vous pour les prévenir si jamais il se produisait quelques chose d’anormal. Au moment où eux-mêmes allaient essayer de remonter les cascades par leur côté gauche, Celegorm, qui avait toujours le regard vif, vit un éclat dans les profondeurs d’un des bassins, entre deux moments d’agitation des eaux. Il crut tout d’abord à un reflet, mais le soleil ne brillait pas.

« Il y a dans ce bassin quelque chose. Je ne peux dire quoi, mais je sens maintenant un sentiment qui ne m’est pas inconnu. Lancez donc votre regard et votre esprit là. »

Date d'inscription : 21/09/2017

Alors que l’un des elfes exprimait ses inquiétudes en ce qui concernait le bassin. Des hurlements se faisaient entendre d’abord au Nord puis à l’Est et l’Ouest. Reconnaissable entre mille, ces hurlements n’avaient rien à voir avec les loups communs que l’on pouvait retrouver dans les zones libres de toute influence de Morgoth.
Puis un bruit de cor se faisait entendre au loin. Et ce n’était ni un cor d’elfe, de nain ou d’homme. Dans un terrible brouhaha et surgissant d’entre les nombreux buissons qui entouraient l’étendue d’eau. Une meute de wargs avec des orques sur leur dos fondait droit sur les elfes.
Nombreux, les loups sortaient de tous les côtés jusqu’à encercler Celegorm et ses compagnons. Jusqu’à ce que l’encerclement soit total, il n’y avait eu aucune flèche décochée ni charge effectuée. Les loups observaient leur futur repas et les orques n’attendaient que les ordres de leur chef pour lancer l’attaque.

Des rangs venaient à sortir une bête immense à l’âme ténébreuse. Son pelage noir n’était pas sans rappeler les ténèbres une nuit durant laquelle les étoiles étaient masquées par les nuages. Les crocs semblables à des piques que l’on avait disposait de manière à faire une mâchoire. La bête restait moins impressionnante que l’orque qui se trouvait sur son dos.
Le serviteur du Noir Ennemi avait la peau verte, presque comme si sa peau avait voulu le masquer dans la dense forêt. Difforme comme aucun autre, sa musculature était supérieure à la norme à telle point que l’on aurait dit presque un troll de petite taille. Bien moins impressionnant que chez les warg mais tout aussi déroutant, une canine venait à se dévoiler jusqu’en dessous de sa lèvre inférieure. Solitaire la canine était suffisamment grande pour que l’on puisse redouter une morsure de l’orque.
Dans sa folie, celui qui fut corrompu n’avait amené avec lui aucune armure, laissant alors son torse couvert de cicatrices se dévoiler aux yeux des elfes. Dans son dos se trouvait deux armes dans un médiocre état. La première arme était une épée elfique que l’on tenait normalement à deux mains, bien que l’orque n’en fît aucun cas et se dédouanait même de l’art des épéistes elfique en la tenant à une main. La deuxième arme était un marteau nain qui lui aussi à son tour n’était tenu qu’à une main, alors qu’un nain aurait besoin de ses deux mains pour manier l’instrument de guerre efficacement.
Hormis un bout de tissu qui servait de pagne à ses hanches l’orque portait un casque avec un étrange bijou incrusté au niveau du front.

Parlant à son compagnon qui n’était pas sa monture mais son subordonnée, l’orque descendait du dos du warg noir. Parlant dans un sombre langage propre aux orques et aux wargs, les deux géants se mettaient d’accord sur qui affronterait qui.

Sauvage et féroce comme peu de créatures en Arda, les wargs se ruaient donc sur les elfes sans prévenir.
Certains orques descendaient du dos des wargs alors que d’autres restaient dessus et commençaient à tourner autour de la troupe elfique en tiraillant de nombreux javelots et traits. Au moins deux fois plus nombreux que les elfes, les orques étaient certes moins fort dans l’art du combat, mais le nombre et leur encerclement leur donné de quoi rivaliser avec leurs ennemis de toujours.

Les premiers coups n’offraient la mort à aucun être dans les deux camps, mais cela pouvait rapidement changer.
Défiant Curufin lui-même, l’orque confiait le soin d’éliminer Celegorm à son fidèle compagnon à la monstrueuse mâchoire. La force de l’orque sans commune mesure demanderait à l’elfe d’esquiver soigneusement chacun de ses coups.

L’affrontement s’intensifiant, au loin on entendait déjà le son d’un cor, alors qu’un peu plus loin des arbres semblaient se tordre sous une force impressionnante.

Date d'inscription : 03/08/2017

Sans que rien n’ait pu le laisser penser, la troupe d’elfes se retrouva en face d’une troupe de wargs et d’orques les montant. Celegorm avait à peine eu le temps de détourner le regard du bassin en contre-bas que sortait de buissons en haut des cascades quelques-unes de ces bêtes que l’on pense plus être nocturne. Curufin et Celegorm se trouvèrent presque encerclés, ayant d’un côté la troupe d’ennemis et de l’autre les eaux tombant encore et toujours plus bas.

Ce fut avec une réelle surprise que les deux fils de Fëanor se préparèrent à se défendre, toujours très vifs. Ils furent immédiatement entourés par la demi-douzaine de soldats hautement entraînés, qui eurent très bien compris que leur protection passait avant tout. Ils firent basculer leur bouclier de taille moyenne devant eux et formèrent avec leurs épées une sorte de phalange improvisée. Il faut dire que ces soldats d’élites pouvaient déployer toutes leurs capacités à distance plus qu’en corps à corps.

Vite, Curufin et Celegorm prirent les choses en main. Avant même que les assaillants ne soient arrivés à leurs niveaux, Curufin siffla fort afin d’appeler son fidèle et grand Huan, tandis que Celegorm prenait son cor pour envoyer un signal à l’autre demi-douzaine d’elfes qui était partie en inspection un peu plus profondément dans la forêt avoisinant le lieu. Quelques projectiles furent lancés par les assaillants, d’une telle piètre qualité qu’il ne firent pas grand-chose face aux bouclier et aux armures elfiques. Il semblait que la réputation des Nobles de Tirion faisait effet et inspirait une certaine peur chez l’ennemi, du moins chez les plus simples des orques.

Deux de ces soldats d’élite réussirent à se mettre assez en retrait pour pouvoir utiliser leurs larges arcs. En quelques secondes, de nombreuses flèches étaient déjà parties toucher l’ennemi. Pas assez pour tous les faire tomber, mais assez pour les contenir. Ce qui semblait être le meneur de cette ordre se détacha de la masse d’assaillants comme pour lancer un défi à ce qu’il pensait être ses égaux, les deux fils de Fëanor. Quelle insulte se dirent les deux. Un simple orque pensant pouvoir défier un noble Noldo, ç’aurait été une honte. Curufin ordonna que la réponse à cette provocation soit une flèche non-létale, car il avait bien l’intention d’interroger ces êtres sur leur présence sur ces terres.

Au moment où Curufin donnait cet ordre, alors que le temps paraissait passer avec une lenteur folle, Celegorm, toujours avec son regard vif, remarqua que ce meneur, malgré sa tenue bien inexistante, portait comme seule défense un casque, où luisait comme une pierre ou un joyaux à l’aspect non-banal. Il le fit remarquer au groupe, bien que les soldats d’élite maintenant une protection face aux autres ne puissent bien se concentrer à confirmer ceci.

Alors que le groupe avait déjà fait assez de dégâts pour pouvoir passer à une contre-attaque, un cor se fit entendre venant des bois. L’autres moitié de la compagnie les avait rejoints. Une pluie de flèches vint alors purifier ces êtres sales. Elles provenaient et de leur droite, et de leur gauche, ce qui déstabilisa sans doute ces assaillants à la capacité intellectuelle si faible. Les montures furent visées en priorité, obligeant les orques tombés à se relever avec plus ou moins de mal.

Quand l’avantage semblait largement pris, le groupe que formait Curufin, Celegorm et la demi-douzaine d’elfes chargea alors sur le reste des assaillants. Rejoints par le grand Huan qui arriva sur le côté gauche des cascades, ils taillèrent des têtes, des bras, embrochèrent ces orques sur leurs épées elfiques si tranchantes, tout en veillant à épargner la vie de leur meneur, car l’interrogatoire était nécessaire.

Date d'inscription : 21/09/2017

L’assaut des sbires de Morgoth ne semblait pas aussi fatal qui l’avait paru au premier abord. Si l’avantage tactique était de leur côté au départ, avec un encerclement plus que total des troupes elfiques. La situation venait à s’envenimer. Plus faibles que leurs opposants aussi bien sur l’art de la guerre que l’efficacité individuelle de chaque des membres de la patrouilles d’Angband. Les orques venaient à se faire encercler à leur tour. L’encerclement elfique fut plus que bref dès lors que ceux venu en renfort n’hésitaient pas un instant, leur expérience ou leur témérité les rendaient mortels au sein de l’affrontement.
Du ciel dégagé, ce dernier venait à laissait des ombres s’abattre sur les orques. Les ombres aussi perçantes et précises qu’un aigle fondant sur sa proie. Nombreux étaient les orques à tomber dès les premiers traits elfiques.
Si les orques étaient faibles pour n’avoir besoin que d’une plaie pour tomber, les wargs eux avaient demandaient bien plus de blessures avant d’y succomber. Mais malgré cette attaque surprise que les orques n’avaient pas pensés voir arriver. Il restait encore une poignée d’orques et de wargs capable de faire face à leurs opposants. Certains orques avaient même pu blesser des elfes et plus rare encore, des wargs ou plutôt un warg avait su arracher un bras à l’un des elfes qui avaient été encerclé, laissant alors le malheur se tordre de douleur avec du sang quittant son corps à grande vitesse.
Mais face à cette vision de haine, de rage et de douleur. Un seul d’entre tous se tenait droit et fixe. Il n’avait même pas pris la peine d’esquiver les flèches qui l’avaient visé. Les chefs de la patrouille d’Angband tendait son épée vers celui qu’il estimait être le chef des elfes, Curufin.
L’orque se moquait grandement que ses subordonnées ne se compte plus qu’au nombre de cinq orques et d’une dizaine de wargs. Car dans son esprit une seule idée restait, celle que seuls les plus forts peuvent survivre en ce monde.
Après avoir levé son épée vers, malgré la flemme dans son épaule et l’autre dans sa jambe. L’orque venait à arracher les traits sont même dévoiler une expression de douleur sur son visage horrifique. Son warg noir toujours présent lui aussi venait à charger les lignes elfiques avec les derniers orques et wargs. Mais si le but de ses compagnons était de tuer les elfes, le warg noir avait prévu quant à lui de fuir le combat. Bousculant déjà deux elfes sur son passage il attrapait avec sa gueule la jambe d’un autre elfe, mais n’arrachait pas cette dernière. Au lieu de ça il trainait le malheureux tout du long de sa course. Restait-il encore à savoir si les elfes parviendraient à l’arrêter, lui qui avait déjà reçu plusieurs flèches, mais qui agissait comme-ci de rien n’était.

Une fois les flèches retirées de son corps, le grand orque venait à charger l’elfe. Frappant d’autant plus comme un troll que comme un orque, il n’était ni agile ni protégé. Comptant sur sa seule force, ses mouvements étaient lents, mais la force de chacun de ses coups suffisait à soulever la terre qu’il touchait avec ses armes.